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La Danse-thérapie en trois questions

La danse-thérapie en 3 questions fréquentes

La Danse-thérapie, méthode de soin qui met en œuvre le mouvement et le processus de création artistique, est encore mal connue en France aujourd’hui, et soulève beaucoup de questions et d’idées reçues

En voici trois parmi les plus fréquentes.

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Je ne sais pas / ne peux pas danser, est ce que je peux pratiquer la Danse-thérapie ?

La réponse est oui !

Le danse-thérapeute s’adapte au niveau technique et aux possibilités physiques de chaque participant. On peut pratiquer la Danse-thérapie debout, assis sur une chaise, couché dans un lit d’hôpital ou en fauteuil roulant par exemple.

L’objectif de la Danse-thérapie n’est pas d’améliorer votre niveau technique ou vos performances physiques, mais de vous donner un espace et des outils de création et d’expression par le mouvement, en toute liberté.

Un grand nombre de personnes s’adressent à la Danse-thérapie car ils ressentent le besoin de s’exprimer avec leur corps, de danser, de lâcher-prise, mais s’en sentent incapables, et cette incapacité génère une grande souffrance.

La Danse-thérapie, en groupe ou en séance individuelle, est alors un moyen d’apprivoiser le mouvement à un rythme adapté, qui va permettre de comprendre et dénouer doucement ses blocages et ses inhibitions.
La Danse-thérapie peut alors devenir un tremplin vers la pratique de la danse ou du mouvement sous toutes ses formes !

Je ne suis pas malade, la Danse-thérapie ne s’adresse pas à moi ?

Faux !

Pour bien comprendre la notion de soin en Danse-thérapie, il faut s’intéresser à la définition de la santé donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour qui « la santé ne se réduit pas à l’absence de maladie ou d’infirmité« , mais est un « état de bien-être complet, comprenant l’état physique, mental, social, environnemental« .

La Danse-thérapie soigne, c’est-à-dire qu’elle prend soin de personnes ayant besoin d’un accompagnement, quel que soit leur état de santé, afin de leur apporter un mieux-être.

Elle agit principalement sur les mécanismes de la communication, de l’expression et de la relation, et donc sur l’affirmation de soi, la confiance en soi et l’estime de soi. Elle reconnecte au corps et peut aider à se réconcilier avec lui.

Elle s’adresse donc à chacun, malade, atteint d’un handicap ou simplement traversant une période de vie difficile. Un deuil, une séparation, un licenciement, un changement de vie, peuvent entraver un de ces mécanismes, entraîner un repli sur soi, une impossibilité de communiquer, de s’exprimer, une altération de ses relations aux autres.

Il est de plus aujourd’hui démontré que nombre de maladies chroniques sont en partie provoquées, et aggravées par le stress, l’anxiété, la dépression, la sédentarité, le mal-être en général.

S’occuper de son bien-être, et pratiquer la Danse-thérapie lorsque l’on ressent des signes de mal-être, c’est donc s’occuper de sa santé et la préserver !

Enfin, la Danse-thérapie est également un outil puissant de développement personnel, qui permet de se découvrir, et d’augmenter sa créativité.

La créativité n’est pas l’apanage des artistes, chacun doit en faire preuve dans sa vie de tous les jours. La développer à travers la Danse-thérapie peut révéler des potentialités jusque là inexploitées, faire sortir de ses schémas habituels, faire prendre conscience de la multitude de chemins qui existent.

Est-ce que je vais être obligé de parler de mes problèmes ou de ma maladie ?

Je n’ai pas envie de ressasser tout ça, encore moins dans une séance de groupe

Un premier entretien permet à la personne qui souhaite entreprendre un Danse-thérapie de discuter avec le danse-thérapeute et de lui exposer les raisons pour lesquelles elle vient le voir, et ce qu’elle attend des séances. Le danse-thérapeute pourra ainsi organiser les séances en fonction et lui proposer des exercices adaptés.

Mais il n’a pas besoin de connaître les détails de la vie des personnes qu’il accompagne pour travailler, il se basera uniquement sur ce que la personne aura envie de lui dire.

Ensuite, la verbalisation, si elle est rendue possible à travers des temps de parole en début et fin de chaque séance, n’est pas indispensable. C’est le processus de création en lui-même qui est bénéfique, ainsi que le fait de s’être mis en mouvement, d’avoir pu lâcher prise et laisser le corps s’exprimer, et d’avoir pris conscience de ce que le mouvement entraîne sur le mental.

La Danse-thérapie n’est pas une psychothérapie basée sur la verbalisation, mais une thérapie corporelle qui utilise la stratégie du détour, c’est à dire qu’elle ne cible pas directement un symptôme, un problème ou une incapacité.

Mais à travers des jeux, des exercices, des consignes ludiques, des thèmes d’improvisation, elle s’appuie sur les potentialités de chacun pour dénouer progressivement et en douceur les blocages et inhibitions.

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