Flèche
Séances de Psychothérapie Paris

2 psychologues-psychothérapeutes et 1 psychothérapeute hypnothérapeute vous reçoivent en consultation pour faire la lumière sur les blocages rencontrés. L'un travaille en psychogénéalogie sur les Constellations Familiales.

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Psychologue psychothérapeute Paris 9 Psychothérapie

Qu'est-ce que la Psychothérapie ?

La Psychothérapie est une pratique de résolution des conflits psychiques.

Nous ne sommes pas uniquement un corps physique, tangible, concret. Nous sommes également constitués d'une partie invisible, communément appelée "psyché" qui regroupe les aspects conscients et inconscients de la personnalité.

La "psyché", traduite du grec "psukhê", signifiant "souffle", et de l'hébreu "Nephesh" signifiant "âme", se décline de nos jours par le terme de "psychisme" évoquant le système de vie qui anime le corps biologique ou "soma".

La Psychothérapie s'énonce donc en tant que "soin de l'âme", dans une démarche de soutien et de restructuration du psychisme.

A qui s'adresse la Psychothérapie ?

La Psychothérapie va permettre un apaisement des souffrances, une harmonisation intérieure, être le révélateur d'un sens caché du vécu traversé.

Elle évolue au fil des années et agrandit son champ d'application : de prime abord installée dans la sphère du pathologique, elle intègre de plus en plus la sphère du "bien-être" en permettant au consultant d'aller mieux dans sa normalité.

Elle s'adresse donc à toute personne consciente de ses limitations ou de l'inconfort d'une situation, quel que soit l'âge et les conditions de vie.

Ces situations peuvent être :

L'apparition de la Psychothérapie contemporaine

Bien que des modes d'investigation psychologique soient connus depuis l'Antiquité grecque ou même au sein de peuplades primitives (chamans, guérisseurs...), la Psychothérapie prend son essor avec les travaux du médecin Franz-Anton Mesmer (1734-1815) sur le magnétisme et du neurologue Jean-Martin Charcot (1825-1893) avec l'Hypnose.

Parallèlement, Philippe Pinel (1745-1826), précurseur de la psychiatrie, met l'accent sur l'homme plutôt que sur la maladie.

L'arrivée de la psychanalyse avec Freud

Longtemps confondue avec la psychiatrie, la Psychothérapie se développe ensuite avec Sigmund Freud grâce à son travail de représentation du psychisme humain qui l'amènera à créer la psychanalyse.

D'un premier modèle structurel conscient / inconscient, S. Freud établit un agencement tripartite du psychisme : Ça / Moi / Sur-Moi, dont les instances se trouvent reliées par un dynamisme libidinal.

La structure psychique de l'individu dépend alors de la manière dont il investit et projette sa libido (énergie non-consciente des pulsions) sur l'autre. D'où l'importance de la "relation d'aide" qui devient le support des transferts et contre-transferts d'affects.

L'approche psychanalytique de Carl Gustav Jung

Par la suite, Carl Gustav Jung développera la notion d'inconscient collectif qui permettra l'ouverture des thérapies sociales aux approches génétiques et systémiques.

C'est au sein du psychisme que se transforme l'énergie pulsionnelle en pensées et conduites relationnelles. Lorsque des comportements deviennent obsédants ou lorsque les pensées se cristallisent sur des traumatismes, alors la référence à un psychothérapeute s'avère particulièrement nécessaire.

Chaque professionnel établira un cadre en termes de temps et d'espace pour "contenir" un état psychique perturbé et accompagner l'individu sur son chemin de "réparation".

La philosophie de Socrate aux sources de la Psychothérapie antique

Nous pouvons remonter aux sources de la Psychothérapie avec l'essence de la philosophie morale de Socrate (469 – 399 av. J.C.).

Particulièrement, le « Connais-toi toi-même ! » de son époque, qui découlait d'un questionnement métaphysique sur l'existence de Dieu et l'organisation du Monde : puisque les physiciens rattachaient l'organisation du cosmos à une intelligence "mécanique", la "Providence" ou "Dieu" s'avérait inutile, ne pouvant plus servir à expliquer le monde.

Le Dieu unique et providentiel auquel croyait Socrate devenait alors objet de foi et non de science. Inversement, la science du monde devenait inconcevable car elle se substituait à Dieu en désirant violer ses secrets.

Quelle alternative restait-il à Socrate pour répondre aux grandes idées métaphysiques ?
L'homme.

L'expérience et l'analogie du microcosme – que représente l'humain – au macrocosme seront alors les voies de la Connaissance. Déjà, l'aveu de l'ignorance favorise la possibilité d'un savoir. Il développe une "philosophie morale" en remontant du particulier vers l'universel.

Pour lui, en toute personne réside un principe d'excellence qui doit guider les actions et c'est en cherchant en lui-même que l'homme peut trouver la sagesse. Le sage agira selon la science du Bien ; la science de l'homme sera donc la science de la morale.

Chez Socrate, la philosophie désigne donc une manière de s'interroger, de sonder son âme, de se mettre en démarche de réflexion et de raison. Pour cela, il devient le fondateur du "logos", qui signifie "discours", s'inscrivant dans une pensée rationnelle, cohérente, se libérant progressivement du mythe.

En substituant la dialectique – c'est-à-dire le dialogue, avec la parole alternée – aux longs discours traditionnels, Socrate impose une rigueur dans l'échange et la relation. Son mérite serait d'avoir établi que sur une dialectique commune, on puisse parvenir à une vérité et un discours "justes", à une énonciation claire et véritable de l'essence de l'être. Car la Connaissance est immanente à l'homme et non extérieure à lui.

Se révélant dans le dialogue, la démarche est alors de re-susciter en l'autre le souvenir, la mémoire.

De plus, Socrate installe le champ du savoir chez l'autre, feignant l'ignorance même s'il se trouve en position de connaissance : « Je ne sais pas mais toi tu sais ». Non seulement il induit le mouvement d'extériorisation d'une vérité intérieure chez l'antagoniste, mais il le conforte dans sa capacité d'esprit sachant.

Au fondement de la conscience occidentale, Socrate représente ainsi le précurseur de toutes les thérapeutiques basées sur le cœur, la raison et la parole.

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